Salutations,
Nous passons certes Surtout pour apater les curieux oui. en dernier par soucis d'organisation,
Je suis le commandant Le premier qui se moque de l'acronyme il va le regretter. E.N.I.G.M.A., Commandant et membre Si ils savent lire je pense qu'ils le savent, mais bon. de l'EIT Climb,
Je meurs de faim. Qui sommes-nous ? Eh bien,
Quand on y va pas par voies aériennes bien entendu. Nous sommes ceux qui montent et dominent les monts,
Cette phrase tellem-oh, attends, y'a pas des churros dans le bar ? Une âme glacée engendrée dans le choc entre la montagne et le froid,
De braves guerriers Quand c'est pas l'hélico qui le fait bien sur. surmontant et domptant les éléments afin d’arriver à leurs fins.
Et comme dit Le proverbe, encore une invention des faibles. le proverbe, Enfin, pour le coup c'est vrai ça. « si tu comptes te servir du général hiver, tu dois d’abord le subir. ».
Je sens les churros dans le bar là ! Eh bien le froid et l’hiver sont nos compagnons,
Vous vous vautrerez comme des tas au début, et à la fin aussi. Et nous traversons la glaciale neige sans flancher,
Nous bravons les parois les plus Comme Spide-oh toi tu prends pas les churros ! abruptes Juste crevant. sans discontinuer.
Déjà barrez-vous, on a l'air d’être nyctalopes ? Si vous cherchez un combat rapproché, A distance dite « suicidaire » oui ! à distance rapprochée, aussi dite « noble »,
Passez votre chemin, car nos doctrines de combats ne sont pas « nobles »,
Un soldat ne doit pas se montrer Tu reprends un churros t'es mort. noble.
Ni montrer de pitié envers ses Enfin, y'a bien madame botte-à-crampons qui est gentille avec eux. adversaires.
Si vous avez peur de salir votre éthique, votre droiture morale,
nous ne vous retenons pas. Nous utilisons des moyens qui mériteraient des crimes de guerre en guerre classique.
Madame botte-à-crampons va te dire bonjour, mangeur de churros. Ce n'est pas une guerre classique,
Cette phrase est tellement classe ! C'est une guerre ouverte contre le monde.
Si tu sais lire tu sais, tu peux le savoir ! Qui sommes-nous ?
Bravo champion ! Et bien, nous sommes les Climb’s.
Ah, un dernier point,
Vous êtes libres de tenter Tenter, pas forcément y arriver. de nous rejoindre.
Ah, et toi, mangeur de churros, je dois te parler.
Document informatif aux propos de l'EIT Climb
Veuillez ne pas
jeter ce document sur
la voie publique ou dans les couloirs.
Merci.
Salutations,
Je suis le commandant E.N.I.G.M.A.,
Commandant et membre de l’EIT Climb,
Qui sommes-nous ? Eh bien,
Nous sommes ceux qui montent et dominent les monts,
Une âme glacé engendrée dans le choc entre la montagne et le froid,
De braves guerriers surmontant les éléments afin d’arriver à leurs fins.
Et comme dit le proverbe, « si tu comptes de servir du général hiver, tu dois d’abord le subir. ».
Et bien le froid et l’hiver sont nos compagnons,
Et nous traversons la glaciale neige sans flancher,
Nous bravons les parois les plus abruptes sans discontinuer.
Si vous cherchez un combat rapproché, à distances dites « nobles »,
Passez votre chemin, car nos doctrines de combats de sont pas « nobles »,
Un soldat ne doit pas se montrer noble,
Ni montrer de pitié envers ses adversaires.
Si avez peur de salir votre éthique, votre droiture morale,
Nous ne vous retenons pas. Nous utilisons des moyens qui mériteraient des crimes de guerre en guerre classique.
Ce n'est pas une guerre classique,
C'est une guerre ouverte contre le monde.
Qui sommes-nous ?
Et bien, nous sommes les Climb’s.
Commandant E.N.I.G.M.A.
Un homme se tenait debout sur une grande estrade métallique, devant une trentaine de personnes vêtues d’un justaucorps blanc, d’un short moulant blanc, et de rangers d’été, ce qui avait pour effet de, pour certains, sublimer leur musculature, et pour d’autres, montrer leur graisse.
Ils étaient alignés en trois files, bien droits.
Certains, surement d’anxiété croissante, semblaient ne pas tenir en place, ce qui avait comme don d’énerver l’homme.
L’homme, lui, était vêtu d’une épaisse combinaison blanche et noire, montante jusqu’au cou, et possédant un plastron ventral d’où émergeait un tube relié au masque de l’homme, tel un serpent lui rentrant dans la bouche. Son casque était marqué de deux triangles rouges, et des bandes de la même couleur semblables à des marquages tribaux pouvaient de faire voir.
Son col était bordée de fourrure grise, qui, étrangement, semblait être une enclave d’humanité sur cet équipement étrange.
Une sacoche pendait à sa gauche, et émettait de curieux cliquetis aigus, un bruit semblable à un couteau que l’on aiguise.
Deux optiques rouges émettaient une lumière surnaturelle qui avait comme don d’augmenter l’anxiété des recrues.
Ce rouge irradiait dans la blanche fumée odorante et artificielle qui envahissait la pièce.
Il s’approcha du micro, et s’exprima avec une voix douce et calme mais un faible concert d’étranges sifflement donnait un air étrange au discours. Il n’eut étrangement aucun bruit ni parasites lorsqu’il s’exprima.
« Salutations, nouvelles recrues. Vous avez postulé pour rejoindre l’EIT Climb, dont je suis le commandant. Très bien, au moins vous avez du courage, ce qui est assez rare dans ce monde. »
Il arrêta son élocution un moment, puis repris d’une voie plus rapide, mais toujours douce :
« Voici l’épreuve de sélection numéro un. En quoi consiste t’elle me direz-vous ? Eh bien, vous allez courir 5 kilomètres me chercher une crêpe au sucre au marchand au village voisin, puis revenir. Il est interdit de la manger. Vous avez une heure ».
Des légers rires retentirent dans la fosse des recrues, et la cohue s’amplifia, mais l’homme releva la main, comme pour les interrompre. Le brouhaha s’arrêta assez vite, et l’homme repris :
« La difficulté est qu’il fait moins 10 dehors, et que mes … »
L’homme s’arrêta un moment, puis repris :
« Hommes, aiment bien complexifier la chose, vous verrez. Vous avez à votre disposition un pistolet à fusée, et une fusée de détresse. Vous la lancez, on vient vous aider, et vous avez perdu. Cette épreuve est éliminatoire. Et ça commence … Maintenant. »
L’homme fit un geste du bras, et les lourdes portes s’ouvrirent dans un crissement suraigu, semblable au dernier cri d’un condamné à la chaise électrique.
Immédiatement, le blizzard entra dans la pièce, tel un monstre avide de sang, et les recrues subirent immédiatement la morsure du froid, ce qui fit apparaître une grimace de douleur sur certains visages des recrues.
Les plus courageux sortirent immédiatement, mais seuls les plus braves ne rentrèrent pas par la suite. Certains trébuchèrent, la face contre le sol glacial, ce qui leur arrachait de petits cris.
L’homme se gratta le casque, et s’exprima une dernière fois, mais d’une voie forte, voire contraignante.
« Mais vous attendez quoi ? Allez-y ! Bon, les gars, motivez-moi cette bleusaille ! ».
Il se tourna alors en un mouvement vif, et des hommes équipés comme lui émergèrent dans le bruit de leurs rangers aux semelles d’acier frappant le sol métallique mais cette fois recouvert de givre.
Ils brandissaient des lances à incendies, et commencèrent à asperger les recrues d’eau glaciale, et les poussèrent peu à peu dans le froid extérieur de force, certains hurlèrent, d’autres se mirent au sol, mais les agents les saisirent, et les mirent dehors manu militari.
La grande porte claqua dans un grondement sourd, semblable à un monstre qui s’éclaircirait la gorge.
Un petit mot était gravé sur la porte, comme si il avait été marqué à la hâte :
« Courez ».
Le blizzard soufflait d’une violence inouïe, et empêchait de voir à quelques mètres. Du blanc. Du blanc partout.
Pas le blanc calme, simple, apaisant, mais un blanc criard qui semblait agresser les yeux. Le souffle battait leur corps tel un boucher battant de la chair fraîche pour l’attendrir.
Une ombre lointaine semblait s’approcher du groupe dépêché sur les lieux par la Fondation. Les membres s’étaient mis en cercle afin de posséder une bonne vision environnante, mais les vents courroucés rendaient la vision précise impossible.
Bientôt, l’ombre fut rejointe par d’autres, telle une meute de damnés. Les agents se resserrent, et certains épaulèrent leur arme.
Les ombres étaient une bonne dizaine, les agents, eux, cinq. Ils se collèrent autour du coffre de maintien en acier, qui, à son moindre contact glacial arrachait un souffle étouffé de douleur par le malheureux qui l’effleurait.
Les ombres étaient à une centaine de mètres.
Enfin, étant donné la perception brouillée des agents, la distance semblait infranchissable, voire oppressante.
Soudain, les yeux des ombres s’illuminèrent d’un rouge criard, qui semblait changer fluidement du clair au foncé, et inversement. Le brouillard autour des ombres devint alors rougeâtre, et cela semblait terroriser de plus en plus les agents. Les spectres cessèrent leur avancé, et certains s’allongèrent sur la glaciale neige immaculé.
Les agents s’agenouillèrent à leur tour dans le froid dans un crissement torturé que leurs bottes arrachèrent au sol neigeux.
Un des spectres approcha sa main de son poignet, et les casques radios des agents grésillèrent dans un mélange de parasites et de cri inhumains. Le bruit cessa bientôt, laissant place au néant des communications. Soudain, sur toutes les fréquences, un homme parla d’une voix lente et douce :
"-Messieurs, veuillez, je vous prie vous rendre, afin que nous puissions récupérer l’objet. Vous vous êtes bien battus, et je respecte les combattants dignes."
"-Vous foutez de notre gueule ? C’est mort ! Autant mourir !" Prononça d’une voix tremblante d’effroi notre chef.
"-Dommage pour vous. Alors mourez si c’est votre souhait."
Immédiatement, la personne à ma droite s’effondra, le crane percé par un projectile. Une grenade vola dans l’air atone, et s’écrasa mollement sur le sol dans un léger "plof".
Dès l’impact, la grenade explosa dans une gerbe de feu blanc, et atteint mon compagnon, puis le feu surnaturel sembla se mouvoir d’un de mes compagnons à l’autre, les dévorants dans un concert d’hurlement et de cris déformés par la douleur.
Le feu blanc cessa son œuvre, s’étant arrêté à mon compagnon de gauche, me laissant seul entouré de cadavres de mes compagnons. L’immaculée neige n’était plus. Un trait lumineux atteignit mon torse, mais me laissa en vie à mon grand dam.
J’appliqua ma main sur ma blessure, et un sang rouge se fit apercevoir.
"-Et merde" pensais-je."
Les ombres avancèrent en courant vers moi. Elles étaient floues et semblaient ne pas être ralenties par la morsure du froid. Une silhouette émergea de la brume à quelques mètres, et me tapa avec son poing ganté de blanc sur ma blessure.
Mes lèvres s’ouvrirent pour hurler mais aucun son ne s’échappa de mes lèvres gercées. Il repoussa mon arme d’un coup de pied, et je pus enfin voir son visage, tant l’ombre l’approcha du mien.
Il portait un casque noir et un masque respiratoire grisâtre, qui, en tendant bien l’oreille, sifflait quand l’homme inspirait, ou expirait, je ne suis pas sûr. Deux optiques rouges se faisaient apercevoir.
Il m’empoigna par le cou et me releva à son niveau, et une terreur m’envahie alors.
Il me plaqua contre le coffre, puis il attrapa ma main avant d’arracher mon gant. Le froid m’envahit alors, et je ne pus m’empêcher de hurler. Il attrapa alors ma mâchoire inférieure avec son autre main, et me la brisa dans une cacophonie de grincements et de bruits secs. Je pleurais pour la première fois.
Il plaqua ma main sur le lecteur, et le scan commença. J’étais le porteur, c’est moi qui pouvais l’ouvrir, comme le savaient-ils ?
La boite s’ouvra alors en un bruit sourd, et un de ses compagnons saisit le conteneur.
Il arracha mon casque, me plaça sur la neige glaciale, déjà je ressentais la morsure de la neige rouge de sang sur mon visage déchiré.
Il me donne un violent coup de pied sur la tête, ce qui dut casser mon nez, et me creva un œil par la même occasion avec un de ses crampons, ce qui fit deux bruits, "croutch" et "splotch".
Les ombres partirent sans me regarder, me laissant agoniser dans la neige, et je sentais mes forces quitter mon corps. Ma fin était proche. Je le savais.
Je m’endormis alors dans un profond sommeil sans rêves.
Insurrection du Chaos : Cm. E.N.I.G.M.A.
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Nom : Cm. E.N.I.G.M.A.
Nom complet : Elexander Niatchsky Illianovitch Granola Maximillian Arnovix
Nom de code : Hex-1
Classe : Personnel de classe Gamma
Poste : Commandant de l'EIT Climb
Postes tactiques : Mitrailleur, Commandant, Troupes aéroportés, Forces spéciales (Ex Spetsnaz).
Equipement :
- Mitrailleuse LWMMG .338 de General Dynamics :
- En mission : L'emporte tout le temps attachée à son dos
- Hors des mission : La porte jamais
- HK VP70 :
- En mission : L'emporte constamment
- Hors des missions : Le porte constamment
- Piolet :
- En mission : Le porte toujours
- Hors des missions : Le porte rarement
- Couteau de botte :
- En mission : Le porte toujours
- Hors des missions : Le porte toujours
Description : Homme, 1m97, 68 kg, 29 ans, cheveux blonds tirants vers le blanc pur coupés moyennement courts avec des épis omniprésents (il ne semble jamais être coiffé), yeux violets très foncés. Généralement vêtu de sa combinaison XV-88, portant un poncho camo numérique blanc par dessus. Remonte toujours les manches au coude de sa combinaison. Porte des grosses rangers militaires. Porte généralement une plaque d’immatriculation militaire au cou. Dispose d’un tatouage sur le poignet droit représentant des chaines. Un autre tatouage est visible sur son dos, avec inscrit VA8271IXJAKEP2SNAZEZDA, la signification de ces termes reste inconnue, et E.N.I.G.M.A. refuse d'en parler.
Assez respectueux de la discipline, respectant tous les ordres sauf ceux qu'il juge idiots ou suicidaires. Étant méritocratique, il respecte et admire ceux qui à ses yeux sont dignes, et, par exemple, méprise celui qui lui assigne les opérations, le décrivant comme "un petit fils de riches qui a une cuillère d'argent dans le ███". Pour lui, un officier doit d’abord avoir subi la guerre avant de la commander. Il est assez manipulateur, recueillant des infos sur ses collègues bribes par bribes.
Passé : E.N.I.G.M.A. est né dans une famille pauvre de St-Petersbourg, d'une mère française et d'un père russe. Il maîtrise ces deux langues à la perfection. Il n'a jamais eu l'accent russe. Après le décès de sa mère et la disparition de son père, il fut placé en internat militaire. Il se fit remarquer par ses habilités à l'escalade et à ses talents d'observation. Il fut assigné aux spetsnaz. Avant d'entrer dans l'Insurrection, il servait dans le GRU, chez les spetsnaz, où il était mitrailleur. Il se démarqua par la suite pour ses talents de meneur d'homme et d'escalade. Il fut ensuite recruté dans l'EIT Climb, et après de rapides progrès, il fut nommé lieutenant. Lors de l'opération 116, l'escouade de commandement fut soumise à une IEM (Impulsion Electro-Magnétique) qui causa un dysfonctionnement des combinaisons et tuèrent les autres membres de l'escouade. Il fut le seul survivant (voir Addenda 119). Il prit alors la place du commandant, et réorganisa l'EIT en plusieurs petits groupes nommés bataillons semi-indépendants.
Test psychologique : E.N.I.G.M.A. est légèrement instable mentalement, disposant de plusieurs tocs, tels que celui de plisser légèrement l’œil droit et ouvrir grand le gauche, celui de se mordre la lèvre inférieure régulièrement, de pivoter brutalement la tête ou le corps vers son interlocuteur, de regarder les gens sans bouger fixement, ou encore de pencher la tête vers le coté droit ou gauche en souriant d'une lèvre. Mis à part ces tocs, et le fait qu'il méprise ceux qui n'ont pas vraiment combattu sur le terrain, il est tout à fait dans les critères psychologiques de l'Insurrection. Il est cependant bon de noter, qu'il ne fera preuve d'aucune forme d'éthique sur un ennemi, son tempérament violent pourrait alors resurgir.
Faits notables :
-Avoir abattu un ennemi à 2.200 mètres d'une balle dans le thorax en plein blizzard.
-Depuis sa prise du poste de Commandant de l'EIT Climb, seul deux opérations ont été un échec. (Selon les critères de l'EIT Climb, c'est à dire objectif atteint et au moins 50% de survivants et moins de 75% de blessés.)
-Prise d'une base fortifiée de ██████ avec seulement 15 hommes. (Le fort abritait deux centaines d'hommes entraînés, et plusieurs moyens de défenses antipersonnel.)
EIT Climb ─ Les alpinistes des Monts
L’Équipe D'intervention sur le Terrain Climb est spécialisée dans les attaques, l'espionnage et l'infiltration en conditions extrêmes typées glaciales et montagneuses, telles que des hauts monts, des falaises, des massifs montagneux, des zones glaciales, ou encore durant des tempêtes de neiges.
Commandant : Cm. E.N.I.G.M.A.
Objets possédés : Rien pour l'instant
Pour résumer les Climb c’est 90 membres, divisés en trois bataillons de 30. Le Premier Bataillon, dit « Mort Blanche », c’est un peu les forces spéciales, les meilleurs des climb, et d’ailleurs les seuls autorisés à user continuellement de Phosphore blanc, ils ont un meilleur équipement, un plus grand budget, etc. Ils sont aéroportés en général sur ou à côté de l’objectif, mots d’ordres « Frapper fort, Frapper vite. » Ils agissent vite, fort, et laissent l’ennemi dans un état qui ne lui permettrait pas de se reconstituer. Le Second Bataillon, dit « La Division », c’est la cavalerie, ils usent de véhicules, volants ou au sol, et disposent régulièrement d’appui aérien. C’est limite une infanterie mécanisée, mots d’ordres « Entendez-vous les moteurs ? ». Le Bataillon Tertiaire, dit « Les Chasseurs Patients » c’est l’infanterie de base (mais ils ont quand même un niveau supérieur à la majorité des troupes communes). Ils se fondent dans la neige, et attendent les ennemis. Ils engagent à distance longue, et sont peu protégés, ils peuvent tenir un conflit de ligne, et usent d’armes longues portés (beaucoup de snipers, de mitrailleurs, de mortiers légers). Mots d’ordres « Nous patientons, et nous frappons ».
Le vacarme était assourdissant, l’énigmatique bruit de découpe retentissait dans la soute de l’appareil, et, en résonnant ainsi, donnait une étrange impression de surnaturel calme.
Le mastodonte métallique tanguait dangereusement, soulevant le cœur, et par deux fois vira brusquement sans crier gare. Parfois, l'appareil semblait chuter à travers le néant, de manière étrange et inexplicable. Le métal était glacial, et les membres semblaient éviter d'entrer en contact avec les parois.
Pour un observateur extérieur, une silhouette sombre traverserait le ciel rougeoyant de l'aube, tout feux éteints, et surmonté d'une gracile auréole tournoyante.
Personne ne n'esquissait un sourire, personne ne parlait. Seul le bruit de déchirure de l'air par les pales de l'hélicoptère rompait le monotone silence, mais, en tendant une oreille attentive, on parvenait à discerner du bruit des pales des bruits secs, et répétitifs. Ceux dont l’ouïe était excellente pourraient même entendre une étrange et mélancolique sonnerie modulée.
Le point de largage était proche, et l’angoisse montait lentement, prenant au cou, et semblant ne pas lâcher l’équipe, telle une pieuvre tentaculaire qui étouffait chaque membre du groupe.
Un homme se leva en saisissant la poignée jaunâtre qui pendait mollement au plafond, telle un corps ligoté et pendu, et son ombre s’allongea au fur et à mesure qu'il se relevait, comme un monstre de l'obscurité profonde. Il baissa d'un mouvement vif son cache-cou blanc, et commença à crier pour couvrir l’assourdissant bruit des pales qui semblait arracher des cris d'agonie à l'air extérieur :
"- Bon, messieurs, nous approchons du point de largage, et nous devons nous tenir prêts."
Il reprit sa respiration, et finit par lâcher :
- Vous connaissez la procédure, l’appareil va se stabiliser à dix mètres du sol, et on descendra par la corde, on a deux minutes de débattement avant que les ennemis arrivent au contact, donc grouillez-vous de descendre, n’oubliez pas, branchez-vous sur le canal 14, et ce canal n’est pas fait pour raconte votre vie, compris ? N'oubliez pas, j'ai ajouté sur votre PdA les autres ordres, compris ? Un dernier point, les munitions au phosphore blanc sont bien sûr autorisées. Compris messieurs ? HOO-HAA !"
La soute qui désormais arborait une lumière rougeâtre et fantomatique résonna de HOO-HAA sonores, de diverses insultes et caquetages, et de blagues d’humour noir.
La cohue cessa quand les hauts parleurs crachèrent avec un grésillement mécanique sonore
"-Drop dans 10 secondes !"
Immédiatement, les agents mirent en placent leurs casques, scellèrent leur blanche combinaison, et épaulèrent leurs armes. Les hauts parleurs beuglèrent comme un agonisant une dernière fois
"-DROP !"
La lourde porte arrière de la soute s’ouvrit alors dans un long et torturé crissement suraigu qui aurait rendu sourd un bon nombre de gens.
Devant les agents, un sol neigeux et rougeoyant de l'aube se faisait entrapercevoir, et, à une trentaine de mètres, une noire fortification était visible. Les hommes descendaient par la corde un par un, et une fois les 9 agents à terre, E.N.I.G.M.A. pratiqua lui aussi la corde. Ses mains chauffèrent durant la descente à cause de la friction entre ses gants blancs et la corde rugueuse.
Lorsque son talon foula le sol, il aperçu les premiers ennemis.
Les autres agents tiraient à feu nourri sur les ennemis, et il put entrapercevoir des ennemis s'écrouler sous le soudain et inattendu rideau de feu qui se dressait violemment contre eux.
L'hélicoptère pivota et fit feu de ses lances missiles, déclenchant un tonnerre de flammes et d'explosions. Les panneaux latéraux s'ouvrirent lentement, permettant à deux hommes de se placer sur eux de chaque coté. Les combinaisons ignifugés des hommes étaient reliés par des masques respiratoires à l'engin, afin de les protéger d'un éventuel accident. Elles étaient gonflées, en surpression, ce qui donnait un léger air comique à la scène.
Les hommes saisirent des courts tubes et visèrent les ennemis. Un lumineux rayon blanc sortit de chaque tube, et traça vers les forces opposés, et, au contact du sol froid détonnèrent en un feu blanc qui semblait vivant, qui donnait l'impression que les flammes dévoraient ennemi par ennemi dans un tonnerre d'hurlements et de chair brûlée. Une odeur de graisse brûlée parvenait jusqu’à ses narines, ce qui le réjouissait fortement. Il saisit son arme qui était empactée dans son dos.
Il s’allongea sur le sol, et épaula son arme. Il faucha la première vague d'ennemis afin de permettre à ses hommes d'avancer.
Il était heureux.
Un discret sourire se dessina sur ses lèvres, il allait désobéir à des ordres et en user d'autres, mais personne ne le remarqua, son cache cou étant remonté. Il ajusta son respirateur, et cria d'une voix forte en brandissant un poing rageur :
"-J'te revaudrais ça mon pote" !
Le fauteuil du bureau crissait quand la personne qui siestait dessus se mouvait. Il remua une dernière fois dans un crissement sonore, et commença à porter la tasse de thé à ses lèvres.
Il bu une gorgée du précieux liquide, savourant ce breuvage.
On ouvra sans crier gare la porte, ce qui eu comme effet de le surprendre. Il posa la tasse sur la liasse de papiers la plus proche et releva lentement la tete. Il entama :
" - Qui vient m'ennuyer durant ma pause, il a intérêt à avoir une bonne raison, et si c'est le bourge qui me sert de supérieur, c'est ma pause et …"
Il ne put finir sa phrase, la porte claqua, et personne n'était entrée.
Il se questionna, et d'un regard aperçut la lettre qui était désormais posée sur la table. Une belle enveloppe noire, avec le logo de la NightWatch. Il s'approcha en fulminant, et saisi entre le pouce et l'index droit la lettre, et attrapa avec sa main gauche le coin supérieur de l'enveloppe.
Il la déchira d'un coup sec, et attrapa la missive entre ses doigts.
À l'attention du Personnel
Bonjour, ou plutôt bonsoir cher Cm. ENIGMA,
Je vous écrit suite à notre entrevue dans la cantine de la Base-02, en espérant que cette lettre arrive à bon port, et soit lue par la bonne personne.
Lors de cette entrevue, j'ai permis, grâce à quelques conseils sur l'approche à adopter lors d'une attaque sur un site ennemi, de réaliser une opération sans avoir à faire de sacrifices.
Je désirais savoir si l'opération a fonctionné comme prévu, et si votre unité en est indemne.
Recevoir de l'aide de quelqu'un comme moi est assez rare, et peu de gens ont pu disposer d'un tel privilège.
Nous avons permis d'éviter que le sang coule parmi nos rang, et aucun de vos hommes n'a succombé au chant des balles.
NightWatch a aidé Climbs et espère que dans la situation inverse, nous pourrions compter sur vous.
À bon entendeur, Cordialement,
Oserez-vous entrer dans les ténèbres ?
Une fois la lecture finie, il attrapa une chemise en carton noire et inscrit au feutre blanc sur la partie supérieure de son écriture personnelle :
"Affaires avec les nocturnes"
Il envoya par la suite un message officiel Climb au Commandant Lightning dans une enveloppe blanche légèrement bleutée marqué d'un flocon :
-
Bon pour un service, dédié au Commandant Lightning
Salutation mon ami, enfin, si vous acceptez que je vous nomme ainsi.
Au nom de l'EIT Climb, je vous remercie infiniment, aucun de nous n'a succombé, et seul un agent à connu la morsure des balles, et s'en est vite remis.
Ce fut une réussite.
De plus j'ai pu me moquer du petit bourge qui est mon supérieur, et ça c'était excellent !
Nous avons une dette envers vous, et nous l'honorerons.
Ce "bon" pour une redevance, conservez le je vous prie, et si vous me demandez quelque chose, présentez le moi, et je devrais l'honorer.
Commandant E.N.I.G.M.A.
Une dette, pensait t'il, n'avait jamais tué personne ;
Il se trompait lourdement.