Salut à toi âme égarée, ici tu trouveras ce que mon cerveau aura bien voulu me laisser écrire. J'espère que tu apprécieras ta visite et que ce que tu liras ici te plaira !
Ce conte est en cours d'écriture, évitez de lire pour ne pas être spoilé.
Depuis la fenêtre de ma chambre, je regarde le ciel parsemé d’étoiles, brillant dans le noir. Pourtant, elles semblent bien plus ternes ce soir. La petite brise nocturne, d’habitude si fraîche, est presque glaciale et le silence, si calme et apaisant, me pèse.
« Regarde les étoiles Lucy. Chaque fois que je serai loin, souviens-toi que, de l’autre côté de la planète, je regarderai le même ciel, les mêmes étoiles que toi. Alors tu sauras que je suis là, quelque part, et que je pense à toi chaque seconde. »
J’entends la voix de mon père comme s’il était juste à côté de moi. C’est ce qu’il me disait quand j’étais petite, chaque fois qu’il partait en mission, pour me consoler de son départ et de son absence. Alors, quand il n’était pas là, je regardais le ciel. Parfois seule, parfois avec ma mère.
Mon père était militaire, dans la marine. J’étais fière. Je l’imaginais toujours comme un super-héros, sauvant la veuve et l’orphelin, se battant pour la justice et la paix. Des rêves d’enfant quoi. Quand je voyais ma mère avoir peur quand il partait, je ne comprenais pas. Pour moi, mon père était le plus fort, il gagnait toujours, il rentrait toujours à la maison. Et quand il était là, il m’apprenait tout ce qu’il savait, des petits trucs de survie en mer par exemple.
C’est lui qui m’a appris à me battre, à me défendre, quand j’avais 12 ans. Je me souviens, je m’étais fait racketter par un grand, un garçon de 15 ans peut-être, je ne suis plus très sûre. Quand il l’a appris, mon père a décidé de m’apprendre à me défendre quand lui ne pouvait pas être là pour le faire. C’était devenu notre petit rituel. Je rentrais de l’école, je faisais mes devoirs, puis on allait dans le jardin et on s’entraînait pendant des heures, jusqu’à ce que ma mère vienne nous chercher pour nous forcer à venir manger. A table, il me disait toujours que, même si je devais me défendre, je ne devais pas utiliser la violence pour n’importe quoi. La violence ne résout pas tout, c’est ce qu’il répétait sans cesse. Il disait que les mots pouvaient parfois être plus puissants que n’importe quel coup, n’importe quelle arme.
Je l’ai toujours écouté mon père. Il était mon héros. Il m’a appris le respect. Le respect des autres, le respect des plus forts mais aussi des plus faibles, des plus grands et des plus petits, le respect de la hiérarchie. C’est une valeur obligatoire dans l’armée comme il disait. Sans ça, c’est l’anarchie, le bazar, plus rien ne fonctionne. Attention, le respect ne veut pas dire ne jamais questionner, ne jamais contredire. Non, cela veut dire apprendre à écouter l’autre, écouter son supérieur qui, normalement, sait ce qu’il a à faire, mais cela veut aussi dire exprimer son opinion de manière calme et sans chercher le conflit. L’écoute est alors un outil indispensable, il permet de comprendre toute la situation, de ne pas faire d’amalgame ou d’erreur ou d’oubli.
Un jour, il est rentré d’une mission difficile et il avait été blessé. Rien de très grave, mais pour la première fois, j’ai compris que peut-être mon père n’était pas invincible. Alors je lui ai demandé. Je lui ai demandé pourquoi il avait choisi de faire ce métier, de risquer sa vie chaque jour pour des personnes qu’il ne connaissait même pas. Je n’oublierai jamais ce qu’il m’a dit ce jour-là :
« Protéger quelqu’un au péril de sa propre vie, mourir pour sauver un innocent ou une personne qu’on aime, est le plus grand honneur et la plus belle mort que l’on puisse avoir. »
Cette nuit-là j’ai réfléchi à cette phrase, encore et encore. J’ai essayé de comprendre ce qu’il avait voulu dire. Je crois qu’aujourd’hui je comprends.
Je commence à avoir froid. Je m’éloigne à regret de la fenêtre pour attraper le pull poser sur mon lit. Un vieux pull de papa, je l’ai pris dans son armoire tout à l’heure. Je l’enfile et retourne à la fenêtre. Le pull est bien trop grand pour moi, les manches cachent mes mains. J’ai l’impression d’être une enfant dedans. Mais il me réchauffe un peu, je me sens moins seule, moins glacée, protégée par cette chaleur familière. Alors que je regarde à nouveau le ciel, les souvenirs continuent d’affluer dans ma mémoire…
Il est tard, on sonne à la porte. Ma mère va ouvrir et des voix d’hommes se font entendre. Je descends pour écouter, je reconnais la voix de Simon, le meilleur ami de papa. Sa voix d’habitude si joyeuse et amicale semble terne et triste.
« Je suis désolé Sylvie… Il y a eu un problème lors de la mission… Des pirates en embuscade… Ils nous ont tiré dessus… Peter m’a protégé et… »
En entendant ces mots, je manque de tomber dans l’escalier. Le bruit les alerte et Simon tourne son regard si triste vers moi. Je ne veux pas comprendre le sens de ses mots, je ne veux pas y croire.
« Papa… ? »
Pourtant… ses yeux ne mentent pas, les mots qu’il m’adresse non plus.
« Lucy… il s’est sacrifié pour me sauver la vie… ton père est un héros… »
Les larmes qu’il retenait depuis le début se mettent à couler sur ses joues blanches à cause du froid nocturne. Malgré ça, il continue.
« Il a eu la mort qu’il désirait… son plus grand honneur… sa plus belle mort… »
Du coin de l’œil, je vois ma mère effondrée, j’entends ses sanglots de chagrin et de douleur. Simon s’approche alors de moi, prend doucement ma main et y dépose un objet que je reconnais bien.
« Il aurait voulu que tu l’aies… pour que tu ne l’oublies jamais… et qu’il soit toujours près de toi malgré… tout ça… »
Il embrasse ma joue puis se détourne et rejoint les autres militaires restés dehors. La porte se referme, le silence envahi la maison, froid, pesant, oppressant, coupé seulement par les pleurs de ma mère. Pourtant je ne ressens rien. Pas de tristesse. Ni le froid qui est entré à cause de la porte ouverte trop longtemps. Rien. Juste un vide immense.
Ça s’est passé il y a une heure. Deux peut-être. Je ne sais pas, je ne sais plus. Je baisse les yeux vers l’objet que je tiens entre mes mains. La médaille de mon père. Celle qu’il portait toujours, qui montrait qu’il était militaire. Il en était si fier…
Je la serre de toutes mes forces entre mes mains et lève à nouveau les yeux vers les étoiles. Mais je ne les vois plus. Ma vision est trouble, brouillée. Je sens les larmes se mettre à couler sur mes joues. Doucement d’abord, une par une. Puis de plus en plus de larmes s’échappent et je finis par me laisser glisser contre le mur, cachant ma tête entre mes bras pour étouffer mes sanglots. La médaille entre mes mains. Le pull qui porte encore son odeur mais perd peu à peu sa chaleur. Entourée par la présence de mon père qui ne m’a pourtant jamais semblé si loin…
Je vérifie une dernière fois le contenu du sac posé sur mon lit pour être sûre de ne rien oublier. Vêtements de rechange, matériel de plongée, carnet de note, stylo, affaires de toilette et sandwich. L’expédition ne va durer que trois jours mais je préfère ne rien oublier. Il n’y aura pas de petite supérette pour acheter ce qu’il manque.
J’ajoute le pull de mon père. Son odeur a complètement disparu depuis le temps mais je continue à l’emmener partout. Je ferme le sac. Quatre ans se sont écoulés depuis… depuis… Et pourtant j’ai encore du mal à y penser on dirait… Enfin, aujourd’hui est un jour spécial.
Je m’approche de mon bureau pour regarder une dernière fois les documents. Depuis le temps, je les connais par cœur, jusqu’à la moindre virgule.
Ce n’est que plusieurs mois après… après l’événement… que j’ai eu le courage de jeter un œil aux affaires de mon père. Ma mère était encore trop enfermée dans sa douleur pour s’en occuper, alors je l’ai fait. C’est en fouillant dans son bureau que j’ai découvert toute la vérité.
Des dizaines de dossiers, remplis de documents et de fichiers parlant de "missions" et d'objets étranges, tous marqués d'un symbole encore plus étrange.
Je les ai lus et relus, sans comprendre, sans vraiment y croire. Pendant toutes ces années, mon père avait été un espion pour une organisation secrète ? Alors, il menait une double vie sans jamais m'en avoir parlé ? Maman était-elle au courant ?
Ces questions resteront à jamais sans réponse… pendant des semaines, j'ai passé en revue tous les documents que j'avais trouvé dans le bureau, les cachant dans ma chambre pour ne pas inquiéter ma mère. En les parcourant, j'avais l'impression de redécouvrir l'homme qui était mon père. L'avais-je vraiment connu réellement un jour ? Puis je finis par me faire une raison. Malgré cette part de lui qui m'était incoonue, mon père restait mon père, un homme d'honneur, fier, aimant.
Parmi les documents, ordres et des rapports de missions, décrivant des objets plus étranges les uns que les autres. Plus je lisais, plus je redécouvrais le monde dans lequel je vivais. Je n'en croyais pas mes yeux. Je ne comprenais pas la moitié des choses écrites dans ces documents mais je comprenais que tout serait différent pour moi à partir de maintenant.
Pendant les mois qui avaient suivi, je m'étais renseignée de plus en plus sur les lieux qu'avaient exploré mon père, sur les objets qu'il y avait découvert. Les informations disponibles étaient faibles malheureusement. Alors je cherchais où je pouvais. J'avais toujours été passionnée par la mer, l'océan. C'était là que mon père vivait quand il n'était pas avec nous.
Un jour, en faisant me recherches, je suis tombée sur une annonce pour un groupe d'archéologie sous-marine. Je me suis inscrite immédiatement.
Objet : | Lady Spring |
Taille : | 16,4 m (grandit d'environ 0,4 m par an) |
Type : | Plante à capacités de guérison |
Risques potentiels / actuels | Forte apparition de fruits empoisonnés qui peuvent potentiellement l'emporter sur les soins avancés |
Vivant : | Oui |
Conscient : | Non |
Anomalie signalée : | Régénération |
Utilisation
Le rationnement a été interrompu. Tout le personnel doit maintenant remplir une demande et une dérogation du Centre de Commandement du département ROUC pour récupérer un échantillon de fruit de l'Objet.
Tout membre du personnel signalé tentant de faire pousser des plantes à partir des graines du fruit sera retiré des fichiers de la base 6.
Lady Spring, 2014 |
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Les fruits cultivés par Lady Spring doivent être triés chaque mois de récolte par les ouvriers Sigma, et envoyés aux équipes d'inspection, ou leur comestibilité est certifiée. Puisque seuls quelques fruits sont garantis d'être sans danger (autour de 1-2 fruits sur 100, avec une marge d'erreur de 91%), leur consommation est à la discrétion du personnel.
Dans l'éventualité de la consommation d'un mauvais fruit, le personnel affecté doit le signaler aux autorités du département ROUC, où ils euthanasiés au moment de leur choix. Le personnel de l'Avant-poste-61A doit observer tout changement chez Lady Spring.
Rapport
Lady Spring est un feuillu portant des fruits ayant des vertues régénératrices. Certains aspects de l'arbre ressemblent à une silhouette de femme humaine (cf Annexe).
Les fruits récoltés ressemblent à des grenades, et ont été reconnus comme hautement nutritifs après avoir été testés par l'agent ayant approché l'Objet en premier. Après consommation, le sujet humain a montré une réparation cellulaire de tissus endommagés au-dessus de la moyenne. Des os cassés sont guéris en quelques minutes, tandis que les tissus cicatriciels et les plaies cutanées disparaissent presque instantanément. Les pathologies sont éradiquées du corps en environ vingt minutes. Même des dégâts au cerveau ou autres organes sont réparés quand le fruit est mangé pendant plusieurs semaines. Seules les maladies en phase terminale ou les blessures causées par des moyens irréguliers ne semblent pas affectées par la consommation d'un fruit de l'Objet.
Cependant, il est estimé que 83,6% des sujets ayant consommé le fruit succombent à une forme d'accumulation de gangrène dans les organes après la première ingestion. Ce processus prend au moins trois semaines pour tuer un sujet, et le corps se désintègre rapidement au moment du décès. Il a été signalé que, à ce moment-là, la surface entourant Lady Spring tremble légèrement alors que de la sève blanche fuit de ses orifices.
De plus, une espèce synthétique de plante parasite tirant sa subsitance de la sève et de l'écorce de l'arbre, envahit les branches et remplace les feuilles et l'écorce autour. Finalement, les emplacements de l'invasion durcissent et se rompent pour former de nouvelles surfaces et se reformer à travers des spores.
Lady Spring fleurit irrégulièrement alors que les fruits sont récoltés en mars et en octobre, avec un rendement d'environ un boisson (environ 100 échantillons sains) pour chaque récolte.
Annexe (Histoire)
L'arbre ressemble à Elise McGenalli, un opérateur impliqué dans la capture de l'entité Brune en 2007 et a été supprimée par l'Insurrection en 2011 pour insubordination. Elise McGenalli avait été diagnostiquée avec une maladie en phase terminale due à l'exposition à une autre anomalie en 2009, et devait mourir dans douze jours quand un incident s'est produit entre elle, un déserteur et des agents de sécurité en mars 2011.
L'opérateur était un Atout Spécial ayant pour nom de code "Ivy la Chasseuse", ayant servi dans la Teal Division de 2006 jusqu'à sa mort. Elle avait affiché quelques actions douteuses pendant son service, impliquant le plus son pacifisme et son refus de supprimer des entités de faible menace avec des abilités basées sur la nature. Malgré ce problème, elle avait accompli de manière satisfaisante son énoncé de mission jusqu'à la désertion de l'un de ses camarades opérateurs.
La désertion fut découverte pendant un vol de renseignements du serveur sécurisé de la Base 6, et fut menée par par un seul déserteur de la Teal Division. La sécurité a été alertée et envoyée à la poursuite du déserteur. Simultanément, des ennemis sont entrés par effraction dans l'aile de stockage, libérant l'entité Brune. Cela coïncide avec leur sabotage du laboratoire de biologie de la Base 6, exposant le secteur entier à une forme hautement agressive de la Contagion Sporique.
L'unique équipe de stérilisation de la Base 6 a été envoyée avec le reste de la sécurité en EPI pour contenir propagation de champignons, qui avaient enveloppé 10 chercheurs lors de la première épidémie. Avec la défence de la base répartie entre combattre les ennemis, pacifier l'esprit Brune et contenir la contagion, le reste de l'unité Teal de la Base 6 était mobilisée, avec pour mission de chasser le déserteur disparu.
L'opérateur McGenalli trouva le déserteur escortant l'entité Brune de la sécurité de la base, apparemment déjà exposé au pouvoir de l'esprit. Ce fut évident lorsque McGenalli tira sur le déserteur, le blessant, pour simplement voir ses blessures guéries après quelques instants. McGenalli essaya de l'attauqer à nouveau, mais fut interceptée par les forces ennemis et obligée de fuir. Le Capitaine "Mussel" de Teal ordonna à l'opérateur de se regrouper avec son équipe, pendant qu'ils s'occupaient des pertes dues aux agents ennemis et à la contagion.
Mussel et McGenalli repoussèrent avec succès les envahisseurs, suffisamment pour établir une zone sécurisée, où ils s'occupèrent des blessés, dont le nombre s'élevait à cinquante à ce moment-là. C'est ici que le Commandement du site se regroupa et élabora un plan de défense. Ivy la Chasseuse, accompagnée du reste des unités Teal aptes, reçut l'ordre de trouver le déserteur, car des renseignements confidentiels du site avaient été volés et devaient être récupérés. Mussel émis la théorie que le déserteur était un agent SEPIA, et que l'échappatoire le plus probable était l'aile est, là où l'invasion avait commencé. Le Commandement leur ordonna d'y aller.
L'équipe rencontra des ennemis infectés sur le chemin, et ils furent obligés de se séparer. Ivy la Chasseuse fut blessée par une personne infectée. Ivy la Chasseuse, Mussel et l'agent "Bernstein" trouvèrent le déserteur avec l'entité Brune, tous deux étant déjà à la Phase 2 des effets de ce dernier, leur offrant une résistance aux armes à feu. Les trois abandonnèrent leurs armes standard et s'en remirent à leurs capacités. Bernstein fut blessé et tué pendant le combat.
Mussel et Ivy la Chasseuse prirent le dessus sur leurs deux assaillants, mais Mussel fut neutralisé par le déserteur au dernier moment. Le dernier agent, Ivy la Chasseuse, supprima l'entité Brune, mais fut incapable de tuer le déserteur, qui se révéla être un ami d'enfance de McGenalli. Cela fit réfléchir McGenalli, alors que l'autre équipe transmettait leur condition critique par radio, ayant déjà perdu cinq de leurs huit agents.
Finalement, l'indécision de McGenalli lui coûta la vie. Le déserteur fut abattu par l'agent Lindstrom, qui fut blessé par un acte désobaissance de la part d'Elise. L'agent Lindstrom parvint à tuer McGenalli, qui récupéra son corps après l'invasion, qui avait été contenue avec succès.
Dans un examen post-mortem du terrain réalisé par le Dr. Laine, le corps de McGenalli fut retrouvé intact, malgré les blessures infligées par les tirs de l'agent Lindstrom. Cela fut signalé au commandemant du département ROUC. Le Dr. Laine découvrit plus tard que McGenalli avait été infectée par la contagion, quand il découvrit que le pathogène ne se comportait pas normalement, mais ne contacta pas le département ROUC. Il découvrit que le champignon interagissait avec des tissus étrangers dans le corps de McGenalli, indentiques à ceux de l'entité Brune.
Il confirma plus tard la contamination croisée de la Contagion Sporique et des capacités régénératrices de l'entité Brune se manifestant dans le corps d'Elise McGenalli, préservant l'état de son corps, quoique lentement. Insatisfait de l'avancement, le département ROUC ordonna au Dr. Laine d'injecter un échantillon de la Contagion Sporique dans le corps d'Elise McGenalli. Il en résultat une régénération bien plus rapide.
Cependant, Laine montra des signes d'infection par le champignon après quelques jours, s'en suivant par sa mort de l'infection de gangrène, après quoi le corps de McGenalli fut incinéré1 et devait être enterré dans une zone isolée près de l'Avant-poste-61A. Sur une proposition faite par le Dr. Laine avant sa mort, les restes de l'entité Brune devaient être enterrés avec le corps.
Mais, peu de temps après l'enterrement, des excroissances semblables à des plantes commencèrent à germer à partir du corps de McGenalli. Elle fut maintenue en observation pendant 24 heures, pendant lesquelles sont corps fut lentement défiguré pour une raison inconnue, tordant son corps pour lui donner l'apparence d'un jeune arbre. De l'écorce se forma sur sa peau, le recouvrant finalement, alors que des racines commencèrent à se développer sur ses pieds. Le Commandement du département ROUC fut notifé, et il ordonna que le corps soit planté à la verticale dans la terre où il avait été enterré.
Après quatre mois, l'Avant-poste-61A signala la présence de fruits dans l'arbre poussant là où McGenalli avait été plantée. Une équipe de recherche fut envoyée, et après les premiers tests, l'arbre fut classifié en tant qu'Objet, et reçut la désignation Lady Spring.
Note : La sève a été testée par notre équipe de recherche la semaine dernière. Elle est comestible. Notre agent rapporte un sentiment de bien-être et de vitalité renforcés avec des résultats physiques équivalents, néanmoins rien d'aussi intense que le potentiel de guérison des fruits. Nous continuons les tests pour de la "mauvaise" sève, si elle partage les mêmes risques mortels que les fruits. Si boire la sève devient une alternative plus sûre, sinon moins efficace, à la consommation des fruits, nous aurons toujours besoin de la mort de personnel pour que la sève s'échappe de l'arbre. Mais au moins nous aurons un peu plus de sève avec chaque mort ; ce qui est mieux que rien.
Des statistiques plus récentes de l'incidence des mauvais fruits situe le pourcentage de sujets décédés à 89,4%. Les taux d'incidence lorsque le fruit est consommé semblent augmenter chaque mois de mars, peu importe quand le moment de récolte du fruit.
Auteur : DrCaduceus
Traduit par : Iruka Mizu
Lien originel : http://ci-wiki.wikidot.com/lady-spring